Environ un millier de personnes est attendu à cette manifestation de soutien à une production française qui s'essouffle malgré la hausse de la consommation des produits biologiques (+13% en 2004 en France), a déclaré à l'AFP Jacques Caplat, chargé des politiques agricoles à la FNAB.
La FNAB, qui a achevé jeudi dernier à Larmor-Baden (Morbihan) son assemblée annuelle, demande une "rémunération de reconnaissance" pour les exploitants bio, justifiée selon elle par les économies sur l'eau non-polluée, la santé publique et les emplois créés.
La FNAB, qui revendique 6.000 adhérents sur 11.000 exploitations bio, pour un total de quelque 600.000 exploitations agricoles en France, estime à 118 millions d'euros le coût d'une première année de "rémunération de reconnaissance", un système qui, selon elle, existe dans plusieurs pays de l'Union européenne.
Pionnière dans les années 1970, l'agriculture biologique française est désormais tombée au 13e rang européen. Les surfaces bio plafonnent à 2% de la surface agricole utile. En 2004, la superficie de culture bio a reculé de 4% en France, après avoir été multipliée par cinq ces dix dernières années.