Soulignant, dans un communiqué, que "de 1991 à 2000, le prix total de la facture payée par le consommateur a connu une augmentation de près de 80%", l'association des maires de grandes villes juge "impératif" de stabiliser ce prix.
"Il ne faudrait pas que cette nouvelle loi sur l'eau se traduise pour le consommateur par une augmentation de la facture", ajoute-t-elle.
L'association considère, pour cette raison, que pour assurer la solidarité nationale envers les communes rurales, "la création de fonds départementaux, financés par la facture d'eau, n'apparaît pas comme la meilleure solution". Elle plaide plutôt pour "une contractualisation entre les départements et les agences de l'eau".
Enfin, les maires demandent une meilleure représentation des élus locaux dans les instances chargées de la gestion de l'eau - comités de bassin et agences de l'eau - au lieu, comme le propose le texte gouvernemental, "de renforcer le poids de l'Etat dans ces instances".