Ces marches, ponctuées de meetings, sont prévues dans le Nord-Pas-de-Calais, en Ile-de-France, en Picardie et dans la région de Bordeaux. Dans le Nord-Pas-de-Calais, un soutien au collectif des veuves de l'amiante et "un pique-nique avec les salariés de la cristallerie Cristal d'Arques menacée de délocalisations en Chine" sont par exemple au programme.
Certains marcheurs arriveront le 26 avril à Paris. Dans leur appel, les organisateurs ne font pas directement référence au référendum du 29 mai: "La plupart des organisations qui soutiennent les marches sont plutôt contre la Constitution.
Mais ce n'est pas un positionnement sur la Constitution qui nous rassemble. On a décidé de concentrer les initiatives jusqu'au 2 mai pour ne pas être en plein dans la campagne", a expliqué à la presse la porte-parole de Sud (G10 Solidaires), Annick Coupé "C'est important de ne pas oublier la question des chômeurs, des précaires et des paysans alors qu'il y a des luttes de salariés avec des organisations syndicales, par exemple pour la question du pouvoir d'achat", a-t-elle ajouté.
"Les paysans ont besoin de faire le lien avec les autres travailleurs dans la société", a indiqué le secrétaire général de la Confédération paysanne, Hubert Caron. Les marches devraient également aborder les questions des sans-papiers et des droits des Palestiniens.