Le procès de ces prévenus, parmi lesquels figurent des responsables des Verts, d'Attac et de la Confédération paysanne, s'est ouvert dans la matinée pour "dégradation grave du bien d'autrui commise en réunion" après l'arrachage d'une parcelle de maïs transgénique le 14 août 2004 à Greneville-en-Beauce.
Le tribunal a procédé à l'appel d'une quarantaine de "comparants volontaires", qui avaient demandé à être jugés aux côtés des 44 prévenus. Au total, 150 à 200 personnes avaient participé à l'action de Greneville. Le procès d'Orléans intervient à la veille de l'annonce de l'arrêt de la cour d'appel de Toulouse sur l'extension ou non du nombre de prévenus dans le procès du fauchage d'OGM du 25 juillet 2004 à Menville (Haute-Garonne).
Le parquet a fait appel de la décision du tribunal correctionnel de laisser comparaître 222 faucheurs volontaires aux côtés des neuf personnes initialement poursuivies. Le tribunal correctionnel de Riom (Puy-de-Dôme) a lui aussi décidé de laisser juger 167 personnes au lieu de six. Le ministère public a également fait appel.