"Nous avons besoin d'apaisement et de dialogue", a expliqué Claude Risac, le directeur du Cedus, mercredi dans un communiqué. Pour M. Risac, "il est inopportun de déclencher une polémique sur une disposition adoptée par le Parlement en juillet 2004". Cela "ne ferait qu'alimenter un débat de piètre qualité qui a vu se multiplier les prises de position caricaturales et les déclarations outrancières contre le secteur alimentaire, un acteur essentiel de l'économie française".
Par sa déclaration, le Cedus vise plus particulièrement, sans la citer, la Chambre syndicale nationale de vente et de services automatiques (NAVSA) qui s'était prononcée le 31 mars pour le maintien de distributeurs automatiques dans les lycées et collèges, mais "respectueux des enjeux de santé publique".
La NAVSA, qui gère quelque 8.000 distributeurs scolaires (sur un total de 590.000), avait proposé une adaptation des produits proposés, avec priorité à l'eau et aux boissons chaudes, de préférence sans sucre. Le Cedus, organisme interprofessionnel créé en 1932, a pour mission d'assurer l'information et la documentation sur le sucre.