Les producteurs d'échalotes confiants dans la justice européenne

"La Commission Européenne a enfin reconnu l'illégalité de l'inscription des variétés de semis", a indiqué à l'AFP Yvon Kerleguer directeur-adjoint du Comité économique régional des fruits et légumes (Cerafel). L'avis définitif de la Cour de Justice des Communautés Européennes a été mis en délibéré. Selon M. Kerleguer, le représentant de la Commission Européenne a reconnu lors de l'audience que les "variétés de semence ne tombent pas dans le champ d'application, ni de la directive semences, ni de la directive plants; par conséquent, elles ne peuvent pas figurer en tant que tel au catalogue commun."

Les producteurs d'échalotes de tradition contestent depuis plusieurs années l'inscription en tant qu'échalote des variétés de semis "mélange semencé oignon/échalote avec un goût si proche de l'oignon que l'on ne fait plus la distinction entre l'échalote et l'oignon", selon Pierre Bihan-Poudec, président de la Société d'initiative et de coopérative agricole (SICA) de Saint-Pol de Léon (Finistère).

En Bretagne, l'échalote de tradition, ramassée à la main contrairement à l'échalote de semis produite mécaniquement, représente une production de 35.000 tonnes répartie entre 600 producteurs, soit 80% de la production nationale. L'avis de la Cour européenne de justice a été demandé début 2004 par le Conseil d'Etat, après la saisie de sociétés hollandaises réclamant l'abrogation de la réglementation française réservant la dénomination d'"échalotes" aux seuls produits issus de la multiplication végétative (à partir de bulbes).

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