"Jusqu'à quand les ostréiculteurs devront-ils payer des décisions irrationnelles?", s'interroge le communiqué qui remet en cause l'interprétation du texte européen sur lequel est basé l'interdiction et qui prévoit des tests sur des souris. La pêche, le ramassage et la vente des huîtres et coquillages du Bassin d'Arcachon, à l'exception des palourdes, ont été momentanément interdits depuis le 29 avril.
L'interdiction a été reconduite le 4 mai en raison de la présence de micro-algues toxiques, notamment des spirulides, et de prochains tests seront effectués le 10 mai. "Dans certains pays européens, la présence de spirulides n'entraîne pas d'interdiction", a déclaré à l'AFP Marc Druart, soulignant que des milliers d'huîtres ont été consommées quelques jours avant l'interdicton sans qu'aucune personne n'ait été malade. Les 350 entreprises ostréicoles du Bassin d'Arcachon, qui emploient environ un millier de personnes, ont dû fermer leurs portes et les pertes sont estimées "entre 500.000 et 800.000 euros par jour", selon M. Druart.