La cour d'appel d'Orléans rejette la demande des faucheurs d'OGM

Le président de la chambre correctionnelle de la cour d'appel a estimé que leur demande n'était "pas immédiatement recevable". Les 44 militants anti-OGM avaient fait appel du refus du tribunal correctionnel d'Orléans, le 13 avril, d'être jugés avec les 44 comparants volontaires pour "dégradation grave du bien d'autrui commise en réunion" lors d'un procès fixé au 27 octobre. "Nous ne partageons pas l'avis du tribunal. Nous persistons à dire que le procureur n'a pas la possibilité de tronquer le procès, d'en prendre 44 et d'en laisser 44 au bord de la route", avait déclaré l'un des quatre avocats des faucheurs, Me François Roux, à l'issue de l'audience du 13 avril.

Le 14 août 2004, 150 à 200 personnes, rassemblées dans le Collectif des faucheurs volontaires, avaient détruit une parcelle de maïs OGM à Greneville-en-Beauce (Loiret). Ce collectif est hostile aux essais en plein air de semences transgéniques. Le 14 avril, dans une procédure similaire, la cour d'appel de Toulouse a suivi la demande du parquet d'écarter 222 faucheurs volontaires d'OGM qui demandaient à être jugés avec les neuf responsables politiques et syndicaux poursuivis pour le fauchage d'OGM le 25 juillet 2004 à Menville (Haute-Garonne).

La cour d'appel de Riom (Puy-de-Dôme) se prononcera pour sa part le 19 mai sur la comparution ou non de 167 "faucheurs" d'OGM aux côtés des six personnes initialement poursuivies après la destruction d'un champ de maïs transgénique.

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