« La Commission reste murée dans ses certitudes » a commenté Christian Lapointe, président de l’Onic. L’Onic a dû réviser à la baisse les exportations de blé tendre français vers les pays tiers à 6,7 millions de tonnes. Le stock final devrait s’élever à 4,9 millions de tonnes dont la moitié de stock public.
Pour le maïs, le stock final devrait aussi être très lourd, avec 2,8 Mt, malgré des ventes en Espagne et aux Pays-Bas conséquentes. « Globalement, nous aurons 3 Mt de céréales à l’intervention en France, dont 2,6 Mt de blé », a expliqué Daniel Perrin, directeur général de l’Onic.
La filière céréalière est inquiète du fait de la demande du Portugal, en raison de la sécheresse, de débloquer 500 000 t de céréales d’intervention qui proviendraient principalement de la Hongrie, alors qu’il y a des disponibilités françaises sur le marché libre à des prix tout à fait abordables.