"Seul un produit présentant un profil nutritionnel équilibré" doit pouvoir porter une allégation sur son emballage, a déclaré l'UFC dans un communiqué, précisant que les "les allégations ne doivent pas être trompeuses". Elles "ne doivent jamais encourager de mauvaises habitudes alimentaires et être basées sur des faits scientifiques", ajoute l'association de consommateurs, invitant les "europarlementaires français à faire passer les enjeux de santé publique avant les intérêts économiques de l'industrie agroalimentaire".
Vanter un produit gras, ou une sucette, en insistant sur leur apport en vitamines, ne devrait pas être permis, selon le président de l'UFC Alain Bazot. De même que chercher à séduire en parlant de produits qui "optimisent le capital santé" ou qui "font le plein d'énergie", alors qu'ils contiennent trop de sucre, de sel ou de graisses, à l'insu du consommateur.
Ces allégations devraient être "soumises à une procédure d'autorisations préalables" et non à une simple "notification", a précisé M. Bazot, qui regrette qu'un article du projet de loi ait "sauté", le 21 avril, lors de l'examen du texte en commission environnement. Les eurodéputés doivent, selon l'UFC, "restaurer les principes fondamentaux" de ce texte pour ne pas "décrédibiliser les efforts des pays membres en matière de lutte contre l'obésité".