"Il s'agit d'un poste à responsabilité importante car les dossiers difficiles (y compris agricoles) ne manquent pas. C'est une fonction exigeante car il s'agit d'être impartial et de ne pas donner de gages à ceux qui se sentiraient lésés par la nomination d'un européen", souligne la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles dans un communiqué.
La FNSEA "rappelle que l'agriculture ne doit pas servir de monnaie d'échange dans les négociations internationales. Sa spécificité doit être respectée. C'était valable hier à Cancun et ce doit encore l'être demain à Hong Kong". Pour la FNSEA, "le cycle de Doha est celui du développement. Pascal Lamy sait qu'un tel objectif ne saurait se satisfaire de quelques accords d'arrière-cour pour faire la fortune de marchands : c'est l'avenir de la paix et celui d'un type de développement économique et social qui est en jeu".
Reprenant les principes du cycle de Doha, le prochain patron de l'OMC a souhaité jeudi que "l'ouverture commerciale contribue de façon plus importante au développement" et a promis de "veiller à ce que les intérêts des pays en développement soient placés au coeur du système commercial multilatéral".