Bien implantée dans la Nord en 2004, la résistance se développe à l’Est, à l’Ouest, dans le Centre et le Sud de la France. Des souches résistantes sont désormais détectées dans tous les échantillons prélevés en Picardie, Champagne-Ardenne, Haute-Normandie, Basse-Normandie, Ile-de-France, Bretagne, Centre, Bourgogne et Lorraine.
Des souches résistantes qui progressent rapidement
Au-delà de ce développement prévisible, le nombre d’échantillons présentant une résistance augmente rapidement en Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes et Pays de la Loire, où il a plus que doublé entre juin 2004 et mai 2005.
Par ailleurs, la proportion de souches résistantes dépasse désormais 50% en moyenne dans la zone Picardie, Champagne-Ardenne, Haute-Normandie, Basse-Normandie, Ile-de-France.
S’ajoute à ce phénomène un développement important de la maladie, favorisée par les conditions climatiques de l’année. C’est ainsi que certains agriculteurs, utilisant des fongicides à doses trop faibles ou mal positionnés, n’ont pas réussi à juguler la progression des symptômes, ou alors au prix de nombreux traitements.
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Carte de l'évolution de la résistance de la setoriose aux strobilurines (© GPFD/Réseau Opticoop) |
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