Après avoir parlementé avec des responsables de la gendarmerie, les militants ont été autorisés à se rapprocher à 500 m environ du champ, en restant groupés sur la route derrière une large banderole blanc et jaune 'Faucheurs volontaires d'OGM".
Ces mêmes manifestants avaient auparavant participé à un rassemblement devant le siège d'Euralys Semences, filiale de Biogemma (groupe Limagrain) à Mondonville, en banlieue de Toulouse, à l'appel du collectif des Faucheurs volontaires de Midi-Pyrénées, dans le cadre de la journée nationale et européenne d'opposition aux OGM.
Face à l'opposition des gendarmes, François Simon, conseiller municipal ex-PS de Toulouse a dénoncé "la militarisation complète de la culture OGM en France". De son côté, Jean-Michel Clavel, du collectif des Faucheurs volontaires de Midi-Pyrénées, a regretté que l'Etat fasse "la sourde oreille alors que la majorité des Français est contre les OGM dans les assiettes et dans les champs".
Les deux porte-parole ont enfin critiqué la circulaire signée le 30 mai, au lendemain du référendum européen, par Dominique Perben, alors garde des Sceaux, dans laquelle il estimait qu'il "ne peut être toléré qu'une petite minorité tente d'imposer ses opinions en commettant des infractions tout en recherchant leur médiatisation". Peu après 16h00, les manifestants se sont dispersés sans incident.