"Je pense qu'on peut faire des progrès mais on doit éviter la confrontation. On a différents intérêts et l'Europe a besoin de compromis", a poursuivi Joschka Fischer, se référant à la position du Premier ministre britannique Tony Blair qui réclame une remise à plat de la politique agricole commune (PAC).
La Grande-Bretagne a entamé vendredi sa présidence de l'Union européenne à un moment où celle-ci traverse une grave crise à propos de la Constitution, rejetée en France et aux Pays-Bas par référendum, et de son budget, sur lequel les 25 ne sont pas parvenus à un accord lors du sommet de Bruxelles les 16 et 17 juin.
Fischer a relevé qu'on avait travaillé dur ces dernières années afin de réduire le budget dont les subventions sont passées de 80% à 40% et a prédit que le taux pourrait être encore réduit.
"Je pense qu'en avançant dans les réformes, concernant la politique agricole, une diminution plus grande est faisable si on peut parvenir à un consensus", a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie allemande a estimé qu'il était vital de trouver un accord sur le budget 2007-2013. "Si on peut parvenir à un accord pendant la présidence britannique l'Allemagne applaudira", a-t-il ajouté .