"Je repars avec des sentiments mitigés mais en aucun cas avec des réserves", a souligné le chancelier lors d'une conférence de presse à l'issue de deux jours de sommet des dirigeants des huit pays les plus industrialisés de la planète. "Quand on voit ce qui s'est passé (les attaques terroristes sur Londres, ndlr), les autres thèmes ont été discutés autant qu'ils le pouvaient" dans de telles circonstances, a-t-il ajouté.
"Toutefois je crois qu'il fallait dire comme l'a fait la présidence britannique (de ce G8) que nous ne laissons pas les terroristes nous dicter notre agenda", a poursuivi le dirigeant allemand. Gerhard Schröder a par ailleurs longuement insisté sur la nécessité de parvenir à un accord sur la suppression des subventions agricoles des pays riches lors de la réunion ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Hong Kong en décembre.
"On doit progresser à l'OMC à Hong Kong, on doit parvenir à ce que les marchés soient ouverts", a martelé M. Schröder, précisant qu'il espérait que tous les pays feraient cet effort. Toutes les formes de subventions à l'exportation de produits agricoles doivent être supprimées "dans un délai raisonnable", a-t-il ajouté. Le communiqué final du G8 fait mention d'un délai "crédible" pour l'abolition de ces exportations.