Dans un communiqué diffusé le 25 juillet, l’association affirme que les stations d’épuration de nombreuses communes bretonnes ne sont pas aux normes, alors même que l’afflux de touristes durant la période estivale augmente les rejets. " Les agriculteurs ne peuvent accepter l’acharnement de l’État à leur encontre en matière environnementale, alors que les collectivités locales sont traitées avec plus d’égard " dénonce l’Ameb.
L’association a dès lors décidé de mener elle-même une enquête sur l’état des stations d’épuration et recommande aux agriculteurs - dans l’attente des résultats - de refuser la collecte et l’épandage des boues des collectivités locales. " Toute future contrainte environnementale supplémentaire (...) notamment liée au phosphore, empêchera de facto les agriculteurs d’accepter d’épandre les boues des communes " ajoute l’Ameb.