"Pour répondre aux difficultés des producteurs du bassin Rhône Méditerranée, le dispositif d'anticipation et de gestion de crise a été activé", a annoncé le ministère dans un communiqué. "Dès l'instant où le seuil d'alerte a été constaté par le SNM (service des nouvelles des marchés) pour la poire d'été, des mesures destinées à relancer la consommation ont été préparées", a-t-il ajouté.
Le seuil d'alerte est établi lorsque les prix relévés sont inférieurs de 25% à la moyenne des cinq dernières années. L'ONIFLHOR (Office national interprofessionnel des fruits et légumes et de l'horticulture) a organisé à partir de vendredi, en liaison avec l'interprofession (Interfel) et la distribution, des opérations de promotion et d'animation dans les points de ventes ainsi qu'une campagne de communication télévisuelle et radiophonique, précise le communiqué.
Un bilan de la situation sera fait lors d'une réunion qui se tiendra mercredi prochain au sein de la cellule d'alerte de l'ONIFLHOR. En fonction des résultats, le mécanisme du "coefficient multiplicateur" pourrait alors être envisagé, indique le ministère. Le gouvernement a publié le 9 juillet un décret prévoyant la mise en application d'un "coefficient multiplicateur maximal" entre le prix d'achat au producteur et le prix de vente des fruits légumes périssables en cas de crise avérée afin de limiter les marges des grossistes et des distributeurs. Si le gouvernement l'utilisait pour la poire d'été, ce serait la première fois depuis son instauration.
