"Aucune justification scientifique ou thérapeutique ne permet la transformation des champs des paysans en paillasse de laboratoire", indique le communiqué, selon lequel "la santé est une affaire trop sérieuse pour qu'elle soit instrumentalisée par des intérêts financiers et économiques".
Les parcelles d'Issoire et du Broc qui ont été détruites sont exploitées par le laboratoire Meristem Therapeutics qui travaille à la production de lipase gastrique, destinée à tenter de soulager les patients atteints de mucoviscidose, et à la production d'anticorps anti-cancéreux. "D'autres moyens existent pour fabriquer" de la lipase gastrique, à partir de bactéries ou de levures en laboratoire clos, estime le Collectif en réaffirmant son opposition à "toute culture en champ de plante transgénique".
Une autre parcelle de Meristem Therapeutics avait été détruite à Beaulieu (Puy-de-Dôme) dans la nuit du 18 au 19 juillet.