Renforcement des mesures de sécurité

Les gendarmes du Puy-de-Dôme, qui surveillaient les parcelles depuis la destruction de trois essais - dans la nuit du 1er au 2 août à Issoire et au Broc, et le 2 août à Neschers - ont reçu samedi le renfort de plusieurs dizaines de gendarmes mobiles, selon une source proche du dossier. La surveillance des essais OGM est assurée vingt-quatre heures sur vingt-quatre par les forces de l'ordre et un hélicoptère de la gendarmerie nationale survole régulièrement les parcelles, selon la même source.

Les deux sociétés qui mènent les essais dans le Puy-de-Dôme, Meristem Therapeutic et Biogemma, ont, de leur côté, confié la surveillance des parcelles à des sociétés privées de gardiennage. Jean-Claude Guillon, directeur de la stratégie du semencier Limagrain, qui met en place les essais pour Meristem Therapeutics et Biogemma, a salué mardi "la très forte mobilisation des pouvoirs publics". "C'est plutôt rassurant quant à la détermination de l'Etat à faire respecter la loi", a-t-il dit à l'AFP.

Un premier essai d'OGM mené, comme les trois autres qui ont été détruits, par Meristem Therapeutics, dans le cadre de recherches pour la production de médicaments, avait été saccagé dans la nuit 18 au 19 juillet à Beaulieu (Puy-de-Dôme). Les trois premières destructions ont été revendiquées par le Collectif des faucheurs volontaires. Des informations judiciaires pour "destruction" et "dégradations graves" en réunion ont été ouvertes et les enquêtes ont été confiées aux gendarmes de la section de recherches du Puy-de-Dôme.

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