Dans un communiqué, ils rejettent par ailleurs les accusations de brutalité sur la personne d'un vigile "contrairement à ce qu'affirme la firme Pionner". Le groupe Pioneer avait dénoncé mercredi soir la destruction le jour même "par une quinzaine de personnes particulièrement violentes" d'un champ de maïs destiné aux recherches sur les OGM et légalement autorisé par le gouvernement.
La société affirmait qu'au cours de cette action le gardien de la parcelle avait été "brutalisé". Les Faucheurs volontaires réaffirment dans leur communiqué leur "opposition à toute culture en champs d'essai d'OGM". "Actuellement aucun recours légal n'est pris en compte, le non respect des normes européennes sur l'implantation des essais n'empêche pas l'Etat français de donner des autoristations de nouveaux essais et de pérenniser des essais déjà en cours depuis de nombreuses années".
Dans ce contexte, ils s'affirment "déterminés à poursuivre la dépollution de ces parcelles contaminées (...) dans le cadre de la non-violence".