Le rapport prône également de développer les systèmes financiers de gestion des risques tout en ayant un système d’intervention pour sécuriser des prix planchers. Par ailleurs, les interprofessions devraient avoir un rôle renforcé pour encadrer les pratiques commerciales et inciter les agriculteurs à se regrouper " pour retrouver un certain pouvoir de marché ".
Au niveau international, l’Europe devrait mieux promouvoir l’harmonisation des normes sociales et environnementales et obtenir que le Brésil et la Chine contribuent eux aussi à l’effort en direction des pays pauvres (accord " Tout sauf les armes "). L’analyse de l’institut Montaigne estime aussi qu’il faut donner plus de marge de manœuvre aux agriculteurs dans le cadre de la conditionnalité, de même qu’il faut relancer la simplification des procédures administratives.
Un effort supplémentaire doit être réalisé en matière de recherche (biocarburants par exemple) et d’investissements publics (stockage, coût du transport). Il n’oublie pas non plus un effort plus intense de communication sur le monde agricole en direction du grand public. Une fois l’ensemble de ces conditions réunies, " on peut envisager le retrait progressif des aides directes " estiment les auteurs. (Disponible sur le site : www.institutmontaigne.org)