A l'appel du syndicat des vignerons du Var, de la Fédération des caves coopératives, de la Fédération des vignerons indépendants, du CDJA et du Syndicat des Côtes de Provence, les viticulteurs ont manifesté dans le centre de Toulon. Une délégation devait ensuite être reçue au Conseil général.
Les manifestants devaient également se rendre à la mairie de Toulon mais sans être reçus par le maire UMP, Hubert Falco, selon des représentants syndicaux. Les manifestants brandissaient des pancartes disant "Non au TGV", "Falco t'es foutu, la Provence est dans la rue" ou encore "LGV = gâchis".
Depuis l'annonce le 30 juin du ralliement de Christian Estrosi, ministre délégué à l'Aménagement du territoire et président du conseil général des Alpes-Maritimes, à un axe Marseille-Toulon-Nice, et même si le tracé définitif n'est pas encore arrêté, la colère est montée dans les zones viticoles que le train doit traverser.
Le 30 juin, les viticulteurs avaient déjà laissé éclater leur colère en créant des embouteillages monstres avec quatre-vingt tracteurs dans les rues de Toulon. Selon le président du syndicat des vins de côtes de Provence, Guy Caspérini, les 20.000 hectares de l'appellation Côtes de Provence pourraient être "balafrés" par la LGV, et 150 des 5.000 viticulteurs de la plaine varoise risquent de disparaître.