Lors de ces ventes d'été, les plus prestigieuses de l'année, notamment les deux premières journées, le prix moyen d'adjudication a reculé de 8% à 70.353 euros, contre 76.383 euros en 2004. Au total, 325 yearlings ont été adjugés sur les 500 présentés au catalogue, contre 373 jeunes adjugés en 2004 pour 549 au catalogue.
Le taux de vente a également baissé à 73,20% contre 75,20% en 2004. "La qualité était là, mais comme les acheteurs ont un choix énorme à travers le monde, ils n'achètent plus que le top du top et ont tendance à être un peu tous sur les mêmes chevaux", a indiqué à l'AFP Philippe Augier, président de l'Agence française.
Le prix le plus élevé a été atteint lundi pour une pouliche présentée par le haras du Mézeray (Orne) et adjugée 580.000 euros à un courtier irlandais, agissant pour le compte d'un client américain. Cette enchère n'a toutefois pas atteint les niveaux record des années précédentes, avec 700.000 euros en 2004 pour un mâle acquis par la famille Maktoum régnante à Dubaï, qui détenait déjà le record de la plus forte enchère avec 2 millions d'euros pour une pouliche fille d'Indian Ridge, en 2002.
Deauville est un des principaux marchés de chevaux au monde, avec notamment Lexington aux Etats-Unis et Newmarket en Grande Bretagne.
