Cet accord-cadre vise à "favoriser au sein du monde agricole le développement de compétences en matière d'économie d'énergie, d'énergies renouvelables, d'effet de serre, de gestion des déchets et de gestion des effluents d'élevage", indiquent l'ADEME et la FNCUMA dans un communiqué conjoint. Cette signature intervient à l'occasion du Salon des fourrages et des initiatives rurales (SAFIR) qui se tient depuis jeudi et jusqu'à samedi au Gué-de-la-Chaîne, à l'est d'Alençon, dans le Perche ornais.
"L'ADEME a besoin de relais pour fonctionner vis à vis du monde agricole", a expliqué à l'AFP Michel Rocher, directeur du service clientèle à l'ADEME. "Les CUMA c'est avant tout un outil économique qui permet de réduire de manière conséquente les charges au niveau des exploitations agricoles, mais ce sont aussi des groupes locaux porteurs de projets innovants de développement", a estimé de son côté Pierre-François Vaquier, directeur de la FNCUMA.
Au total, près d'un agriculteur sur deux adhère à l'une des 13.100 CUMA que compte la France. Ils investissent ensemble dans du matériel et s'organisent pour utiliser ces équipements sur leur exploitation.