" Il ne s’agit pas là d’une éventualité pour l’avenir, mais d’une nécessité pour le présent ", déclare-t-il. Dans un contexte qui voit le Brésil produire 10 millions de tonnes et les États-Unis 8 millions, le plan Raffarin qui consiste à tripler la production française est " le minimum que l’on pouvait faire ". C’est le moment, selon Bernard Layre, de défendre " l’environnement, l’emploi et l’économie ", par une détaxation massive des biocarburants.
Pour sa part, la CGT, dans une déclaration du 29 août, demande la mise en place d’une politique de biocarburants s’éloignant du modèle libéral. Il faut, selon le syndicat, " une maîtrise nationale de notre politique agricole et industrielle, passant par les revendications sociales des salariés, le maintien du service public de l’énergie, l’arrêt des privatisations et la ré-appropriation collective des outils industriels des filières concernées ".