"Nous n'arrêterons pas là ! Il s'agit d'une réponse aux procédures lancées à l'encontre des faucheurs volontaires" en Auvergne, a indiqué par téléphone à l'AFP sous couvert d'anonymat un membre d'un "collectif de faucheurs". Le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand a fixé au 16 septembre le procès de quinze "faucheurs volontaires", poursuivis pour avoir détruit deux parcelles d'OGM.
Selon ce correspondant, il s'agit du troisième fauchage du collectif sur cette parcelle de Magescq, où des OGM sont cultivés depuis cinq ans. La direction du géant américain des biotechnologies Monsanto, contactée par l'AFP, n'avait pas souhaité réagir en fin de matinée.