"Pour nous, le principe est de conserver les deux unités - le chocolat et le café - ce qui permettrait de sauver 300 à 350 emplois. Il faut indiquer aux repreneurs qu'il est possible de reprendre les deux!", a déclaré Joël Budanic (CGT) à la presse. Une cinquantaine de salariés ont manifesté dans le calme devant la CCI, a constaté une journaliste de l'AFP. La CCI devait remettre dans la journée ce cahier des charges à la préfecture de la région PACA, prônant la seule poursuite de l'activité chocolat avec la sauvegarde de 140 emplois sur les 427 que compte actuellement le site marseillais.
Pour les syndicats, ce cahier des charges "n'a pas été élaboré dans l'indépendance, on sent la patte de Nestlé derrière. Il n'y a d'ailleurs que trois lignes dans ce document de quatre pages sur l'activité café", a pointé Joël Budanic. "Nous demandons à la direction de Nestlé France qu'elle s'engage à céder l'activité café de la même manière qu'elle cède l'activité chocolat", a déclaré le représentant syndical.
Dès réception du cahier de charges élaboré par la CCI, la préfecture lancera l'appel à candidatures, avec huit jours pour se déclarer. Les candidatures seront examinées par un groupe d'experts indépendants, et une réunion finale devrait avoir lieu le 14 octobre: le nom d'un éventuel repreneur sera alors annoncé.