La répartition géographique de ces femelles entre les Pyrénées centrales et les Pyrénées-Atlantiques -où ne subsistent actuellement que 4 mâles- "sera déterminée en décembre après une dernière concertation avec les associations, les chasseurs, les éleveurs et les élus", a précisé Mme Olin, venue à Arbas pour les "Automnales de l'ours". La ministre a toutefois souligné qu'après ces 5 introductions, "on s'arrêtera là pour un très long moment". Soucieuse d'un "équilibre" entre le maintien de la biodiversité et les contraintes de l'élevage, elle a déclaré "qu'une réintroduction massive aurait été une grave erreur". Le prédécesseur de Mme Olin, Serge Lepeltier, avait annoncé en janvier 2005, un plan ambitieux visant à doubler la population d'ours (14 à 18 ours actuellement) en trois ans, avec une première introduction de cinq ours à l'automne 2005. "Je serai jeudi et vendredi en Slovénie pour y signer un protocole d'accord" en vue de l'introduction des ourses, a ajouté la ministre, s'exprimant à l'occasion d'un week-end de fête et de débats organisés par les partisans du développement de l'ours dans les Pyrénées. Elle a précisé que ces 5 animaux arriveraient au printemps prochain "en toute transparence", une fois que le plan détaillé des lâchers aura été adopté.
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