"Cette loi encourage le développement d'exploitations agricoles dans une démarche d'entreprise de nature libérale", juge M. Patriat, qui a été ministre de l'Agriculture en 2002, dans un communiqué commun avec le vice-président du conseil régional chargé de l'agriculture et de la forêt, Jacques Rebillard.
"La place des enjeux sociaux et environnementaux est marginale, la diversité des modèles agricoles n'est pas prise en compte et l'aménagement du territoire est absent", selon François Patriat. Le texte, ajoute-t-il, "est en totale incohérence avec la PAC" alors qu'il a pour objectif de moderniser l'agriculture française afin de l'adapter à la réforme de la Politique agricole commune qui va s'appliquer à partir du 1er janvier.
"Seules quelques mesures à portée limitée voire temporaire sont à retenir", dont les dispositions sur la transmission progressive d'une exploitation, la protection sociale ou les débouchés non-alimentaires des produits agricoles, note M. Patriat.