Le retard de commercialisation des céréales à l’export vers les pays tiers a été partiellement rattrapé depuis le 15 septembre, grâce à l’adjudication d’un million de tonnes à l’export en quatre semaines, dont près de 800 000 t au départ du marché libre. La filière céréalière a le sentiment d’avoir été entendue à Bruxelles. L’augmentation progressive de la restitution de 4 euros/tonne début septembre à 8 euros/tonne début octobre a permis de mieux affronter la concurrence vis-à-vis des blés d’origine Mer noire. Le rééquilibrage de la parité euro/dollar (1 euro pour 1,20 $) y a aussi contribué. De plus, la Commission européenne a décidé d’ouvrir une adjudication pour l’exportation de 0,5 million de tonnes de blé d’intervention français, à partir de fin octobre, répondant ainsi à la demande de la France.
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