Lors d’un colloque organisé le 17 octobre au Sénat, les représentants de la Fenarive (Fédération Nationale des associations de Riverains et utilisateurs industriels de l’eau) et de la SPDE (Entreprises des services d’eau et d’assainissement) ont jugé que cet objectif environnemental pourrait générer des coûts " disproportionnés " par rapport aux bénéfices escomptés, et que la facture qui en résulterait serait difficilement acceptable par les consommateurs ou les contribuables. Aux yeux des professionnels, il conviendrait de moduler les objectifs en fonction de la croissance économique. Arnaud Courtecuisse (Agence de l’Eau Artois-Picardie), juge également qu’il peut être souhaitable d’offrir un délai supplémentaire (jusqu’à deux fois six ans) pour la réalisation de l’objectif de 2015, s’il s’avère que les coûts engendrés (hausse du prix de l’eau, impact sur les activités économiques…) sont supérieurs aux bénéfices environnementaux obtenus.
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