"Les explications fournies par les commissaires européens au Commerce Peter Mandelson et à l'Agriculture Mariann Fischer Boel mettent en évidence le non respect du mandat de négociation qui leur a été confié", ajoutent-ils, regrettant que cette situation n'ait pas fait l'objet d'un "consensus" entre les 25 Etats membres. "Les conséquences de cette situation portent atteinte à la préférence communautaire, conduisant inéluctablement à de fortes baisses de prix sur de nombreux produits agricoles, sans aucun bénéfice pour le consommateur européen", soulignent-ils. "Après les attaques estivales inacceptables de Tony Blair, c'est maintenant Peter Mandelson qui entend sacrifier l'agriculture européenne sur l'autel de la dérégulation économique et sociale", poursuivent-ils.
La France n'est pas parvenue à faire passer à l'issue de la réunion de Luxembourg sa proposition d'un contrôle technique préalable de toute nouvelle proposition de la Commission en matière agricole.
