Mais dans l'immédiat, c'est une épizootie frappant les volailles -et non une pandémie humaine- qui a touché la Turquie et la Roumanie, a-t-il expliqué depuis Londres sur RTL, invitant les Français à manger du poulet, comme l'ont fait les ministres de la Santé des pays de l'Union européenne jeudi midi à Londres. "Le risque qui a été constaté en Turquie, en Roumanie, c'est bien l'épizootie qui frappe les volailles: ça n'est rien d'autre que cela", a-t-il insisté.
En ce qui concerne la communication vis-à-vis du grand public, "il faut remettre les choses à leur juste place", a-t-il souligné, pour éviter toute confusion entre risque d'éventuelle future pandémie de grippe humaine et extension géographique de l'épidémie animale (épizootie) qui n'atteint qu'exceptionnellement l'homme.
"Aujourd'hui, il faut savoir qu'en France, nous n'avons aucun cas d'épizootie", a-t-il ajouté, expliquant qu'on "peut consommer de la volaille, on peut en manger". D'ailleurs, a-t-il noté, "hier midi, quand nous sommes arrivés, il y avait du poulet au menu du sommet européen". Interrogé sur un éventuel soutien financier de l'Union européenne à la recherche d'un vaccin contre un virus grippal susceptible de déclencher une pandémie, il a précisé que des décisions seront prises au conseil des ministres européens de la Santé les 8 et 9 décembre. En ce qui concerne la préparation à une éventuelle pandémie, "nous sommes dans une nouvelle forme de gestion des risques, il ne s'agit pas de réagir au mieux ou au plus vite quand c'est arrivé, il faut anticiper", a-t-il dit.
