"On ne doit pas sacrifier la PAC"

Dans une interview au Journal du Dimanche, le ministre affirme qu'"on ne doit pas sacrifier la PAC", soulignant que sa réforme, en 2003, a "abouti à une réduction sans équivalent des subventions agricoles. La Commission européenne a donc aujourd'hui pour mandat de ne pas accepter de concessions qui iraient au-delà", ajoute-t-il. "Le mandat des commissaires est donc clair, poursuit M. Douste-Blazy, toute la réforme de la PAC mais rien que la réforme de la PAC". "Lorsqu'elle défend la PAC, la France défend une vision européenne", affirme le ministre. L'actualité ne cesse de nous démontrer qu'être indépendant sur le plan agricole et autosuffisant sur le plan alimentaire, ainsi qu'avoir la sécurité sanitaire la plus complète du monde, aujourd'hui cela n'a pas de prix".

"Ce round de négociations doit être celui du développement", ajoute M. Douste-Blazy qui regrette l'absence de progrès "depuis l'accord d'août 2003 sur la propriété intellectuelle des médicaments, alors que l'on se doit de donner aux pays les plus pauvres en zone d'endémie les moyens de lutter contre la maladie". "Depuis la réforme de la PAC, souligne-t-il, l'Europe reçoit dix fois plus de produits agricoles des pays du sud que les Etats-Unis. C'est pourquoi lorsque nos agricultueurs ont accepté des sacrifices importants en 2003, nous leur avons garanti, en échange, des règles stables jusqu'en 2013. Nous n'accepterons donc pas que les négociations dans le cadre de l'OMC reviennent sur cet engagement unanime de l'Europe", affirme encore M. Douste-Blazy.

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