"Le secteur (avicole) fera lui-même tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir l'extension" de la grippe aviaire, a précisé le National Farmers Union (NFU, syndicat national des agriculteurs) dans un communiqué. Les experts vétérinaires des 25 ont donné mardi soir leur feu vert à la proposition de la Commission européenne de mettre en place un embargo jusqu'au 30 novembre sur les importations commerciales "d'oiseaux vivants captifs" afin de lutter contre la propagation du virus de la grippe aviaire. "La sécurité biologique à tous les niveaux est d'une importance vitale et il est donc de bon sens d'introduire cette mesure", a affirmé le NFU. Le syndicat "attend des autorités qu'elles fassent respecter rigoureusement l'embargo et qu'elles fassent en sorte que la menace d'importations illégales soit minimisée autant que possible.
Toutefois, la menace principale reste celle des oiseaux migrateurs, et une vigilance continue est nécessaire". Le World Parrot Trust, une association britannique consacrée à la protection des perroquets, a affirmé de son côté que "dans le monde dans lequel nous vivons, cela n'a plus de sens d'importer des animaux sauvages en tant qu'animaux de compagnie. Le risque est trop grand". Le virus H5N1 de la grippe aviaire a été découvert dimanche sur un perroquet mort en quarantaine, qui avait été importé d'Amérique du Sud au Royaume-Uni.