L'organisateur, l'association "Slow Food" (par opposition à "fast food") qui revendique 83.000 membres dans le monde, s'est associée aux Coteaux du Languedoc pour présenter, sur 3.500 m2 et une centaine de stands, de nombreux artisans européens adeptes de la qualité. Sur le "Marché international des saveurs d'origine" qui propose et vend une centaine de produits venus notamment de France et d'Italie, Slow Food a choisi cinq "produits sentinelles" qu'il a décidé de "sauver et de promouvoir". Il s'agit du porc noir de Bigorre, de la lentille blonde de Saint-Flour, du poulet "coucou" de Rennes, du navet noir du plateau héraultais du Pardailhan et du vin rancio sec du Roussillon. La viande de renne séchée de Suède, le cheddar fermier de Grande-Bretagne ou un fruit inconnu en Europe, le "umbu" du Brésil, figurent parmi les produits du monde, présentés par leurs producteurs. Quelque 800 vins français, italiens, chiliens, sud africains et australiens, que l'on peut déguster au verre contre 1 à 3 euros, sont proposés dans une "oenothèque" de 500 m2. 0n peut également se familiariser dans une cinquantaine d'"ateliers du goût", avec le pecorino de Campanie, la rouille de poulpe camarguaise, le caillé doux du Midi, le chèvre affiné sur châtaignier ou la dinde rouge des Ardennes. Le mouvement "Slow Food", qui affirme "combattre l'uniformisation du goût et défendre la biodiversité", a également prévu des animations avec la communauté scientifique de Montpellier (Inra, Cirad, Agropolis) sur "la mondialisation et la standardisation", "les microbes, artistes du goût", "les normes sanitaires", ou "la diversité biologique et génétique".
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