D. Bussereau annoncera l'application de la réforme avant décembre

Cette réforme était indispensable dans un contexe favorable au marché du cognac, porté par les succès à l'exportation qui représentent désormais la quasi-totalité des ventes, pour anticiper les décisions que l'Union Européenne pourrait être amenée à prendre dans le cadre de la prochaine réforme de l'organisation commune de marché (OCM) du vin, souligne le communiqué. La réforme prévoit que certaines terres ne produisent plus de cognac, mais du vin et d'autres produits tirés du raisin. Dominique Bussereau s'est rendu vendredi à Cognac (Charente) au siège du Bureau national interprofessionnel du Cognac (BNIC). Il a rencontré les représentants de la filière viticole charentaise, en présence de parlementaires et de l'administration locale pour procéder à un dernier échange de vues.

Le plan d'adaptation de la viticulture charentaise, validé par le Premier ministre en décembre 2003, dont l'architecture repose sur un système d'affectation des superficies et des volumes, tient compte de la totalité des produits traditionnels élaborés sur le bassin des Charentes. Des arbitrages au sein de la filière viticole devraient permettre l'introduction, dans le décret de l'appellation Cognac, d'un rendement spécifique pour les terres qui ne seront plus affectées à la production de cognac. Ce rendement maximum - pour un vignoble dit "industriel"- serait fixé à 200 hectolitres par hectare, avec un maximum 130 hl/ha pour la fabrication de vin et de 70 hl/ha pour tous les autres usages que la fabrication de vin.

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