"On est en bonne voie et dans le bon rythme", a déclaré mardi M. Leclerc à l'AFP. Les clients font selon lui preuve d'une "bonne réceptivité" aux appels à rapporter les produits. Il n'y a "pas de panique, pas de psychose". Le groupe a mobilisé 750 salariés pour répondre aux appels des clients (2.500 dans la journée de lundi) et pour les contacter (13.000 foyers appelés depuis deux jours). Les personnes, réparties dans 19 départements du sud-ouest de la France ont été retrouvées à hauteur de 80% grâce à leur carte de fidélité et de 15% grâce à l'intervention des banques qui ont fourni les coordonnées de celles qui avaient payé par chèque et carte bancaire. "On a une incertitude encore sur 5% environ, qui sont a priori ceux qui ont payé en liquide", selon lui. Mais ce facteur est à relativiser étant donnée l'ampleur de la couverture médiatique, "à notre avis 100%".
Le groupe estime à environ 13.000 le nombre de paquets à collecter, se fondant sur des sondages selon lesquels la moitié d'entre eux ont été consommés presque immédiatement après l'achat. "On se donne pour objectif de ramasser les derniers produits d'ici la fin de la semaine ou au plus tard en début de semaine prochaine", a-t-il indiqué. Une partie des clients est actuellement en vacances, ce qui peut retarder un peu le retour des lots, a-t-il noté. Les lots de viandes, contaminés par la bactérie eschérichia Coli lors de leur fabrication, ont provoqué au moins 18 intoxications graves dans le sud-ouest de la France. Aucun nouveau bilan n'était disponible mardi en fin d'après-midi.