"Cette nouvelle dénomination est complémentaire de celles qui existent et a le soutien de 95% des syndicats de pays qui représentent avec 10 millions d'hectolitres les deux tiers de la production française de cette catégorie", a déclaré M. Moreno. Les "assemblages" de vins de pays vendus sous cette nouvelle démonination, qui seraient basés sur les cépages et non plus sur les terroirs, seraient vendus entre 2 et 5 euros et feraient l'objet de contrats de 3 ans entre producteurs et négociants.
"L'image de la France est encore bonne dans le monde. Il faut seulement faire des vins simples et qualitatifs pour les nouveaux consommateurs de ces pays", a affirmé de son coté Bruno Kessler, le président du syndicat des négociants, l'Association française des éleveurs et embouteilleurs (AFED). Ce dossier, véritable "serpent de mer" de la viticulture française depuis de nombreuses années, devrait être enfin soumis au conseil des vins de pays le 8 novembre puis au conseil de direction de l'Onivins (Office national interprofessionnel des vins) du 15 novembre.