Le travail du Groupe Pilote Fongicides Durables (GPFD) a permis de définir dans quelles situations les strobilurines peuvent encore être envisagées sur septoriose.
Des strobilurines peu efficaces sur septoriose mais parfois rentables
Les résultats de ces essais révèlent que les strobilurines conservent leur intérêt dans les zones à faible résistance (proportion de souches résistantes inférieure à 10%). «A condition, tout de même, que la nuisibilité sur le site soit supérieure à 10 q/ha environ », précise le GPFD.
Dans ces situations particulières, les traitements préventifs ont montré dans les essais mis en place cette année, une optimisation des efficacités et des gains de rendement. Le GPFD annonce qu’« en moyenne une strobilurine préventive associée à une triazole a apporté, cette année, 3,5 q/ha de plus que la triazole solo ».
Dans les zones à résistance élevée, c'est-à-dire quand la proportion de souches résistantes est supérieure à 50%, les strobilurines sont, selon le GPFD, « encore rentabilisées occasionnellement sur des essais à forte ou très forte nuisibilité (potentiel élevé et forte pression de septoriose) ».
Gain de rendement avec strobilurine :
comparaison des modalités Opus 0,8 et Opus 0,8 + Comet 0,4
(essais en simple application)
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Opus : époxiconazole 125 g/L |
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