Les viticulteurs bordelais lancent un ultimatum face à des prix en chute

"Nous fixons un ultimatum à la partie aval de la filière au 1er décembre pour exposer leur plan opérationnel de reconquête des marchés et leurs intentions de payer des prix rémunérateurs aux producteurs", a indiqué la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA). Les viticulteurs sont rémunérés à "700 voire 650 euros le tonneau de 9 hectolitres en 2005" contre "1.000 euros en 2003", a souligné le syndicat dans un communiqué. "Mille euros le tonneau, c'était le SMIC, aujourd'hui avec la baisse des rendements" appliquée par les viticulteurs dans le cadre d'un plan de crise mis en place sous l'égide du Comité interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB) "ce n'est plus un SMIC mais le RMI", a regretté au cours d'une conférence de presse Jean-Louis Nadau, secrétaire général adjoint de la FDSEA. "Si rien n'est en vue, la FDSEA jouera son rôle de gendarme et ira sévir", a-t-il menacé.

Le syndicat des Bordeaux et des Bordeaux supérieur a de son côté envisagé un "blocus sur les vins des AOC (appellations d'origine contrôlée) Bordeaux et Bordeaux supérieur, visant à instaurer un prix minimum de 1.000 euros". "Le prix de vente du Bordeaux, commercialisé en vrac chute chaque jour. Les premières cotations, à 700 euros, sont dévastatrices", a souligné le syndicat dans un communiqué ajoutant qu'à "ce prix là plus personne ne gagne sa vie et on dévalorise les appellations d'origine contrôlée et le nom même de +Bordeaux+".

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