L'Europe, qui produisait jusqu'à présent 125% de sa consommation de sucre, n'en produira dorénavant plus que 75%, estime la Confédération générale des betteraviers français (CGB) dans un autre communiqué. Pour la CGB, ce "choix va peser lourdement sur l'équilibre du marché mondial et communautaire, profitant essentiellement aux pays émergents, tels que le Brésil, mais pas aux pays en développement". La principale mesure de la réforme - et principal enjeu de la négociation - consiste en une baisse du prix du sucre payé de 36% étalée sur une période de quatre ans pour permettre aux producteurs de s'adapter. Par rapport à la proposition initiale de la Commission européenne qui voulait 39%, la baisse du prix garanti est donc un peu inférieure. Jusqu'à présent, l'UE achetait le sucre aux industriels qui transforment la betterave en sucre blanc à un prix de 631,9 euros la tonne. Ce prix tombera à 400 euros au terme de la réforme lors de la campagne 2009/2010.
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