Un cortège d'environ 3.000 voitures, selon les organisateurs, parti de la place de la Nation, devait arriver dans l'après-midi à l'Arc de Triomphe. Cette opération avait été décidée après que l'Allemagne eut réitéré début novembre son refus d'entériner une liste européenne des services comme la restauration ou la rénovation de logement pouvant bénéficier d'un taux réduit de TVA dans l'UE. Les ministres des Finances européens reviendront sur cette question le 6 décembre. Les restaurateurs français estiment qu'une baisse de la fiscalité est bonne pour l'emploi et dans l'intérêt de l'économie du pays, a indiqué lundi matin André Daguin, président de l'UMIH (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie), syndicat organisateur de l'opération.
"Le gouvernement a une obligation de résultat" a martelé M. Daguin, indiquant que sans réduction du taux de la TVA il y aurait "un risque pour les emplois dans nos entreprises". "La TVA à 5,5%, c'est 40.000 emplois supplémentaires", a-t-il assuré. Le syndicat estime que "le gouvernement français n'a pas le choix étant donné les engagements du président de la République et des gouvernements successifs" de baisser le taux de la TVA à partir du 1er janvier 2006.
