M. Sarkozy affirme qu'une telle mesure "est de nature à susciter l'apparition de plusieurs dizaines de milliers d'emplois supplémentaires dans ce secteur", dans ce courrier diffusé mardi à la presse. "En outre, nous ne pensons pas qu'une telle disposition ait un impact significatif sur les échanges intracommunautaires", ajoute-t-il. "L'application uniforme d'un taux réduit de TVA (dans la restauration) ne causerait aucun préjudice économique ou financier à nos voisins et à nos partenaires", dit-il. "Je veux donc marquer auprès de toi la très grande importance que nous attachons aux négociations sur la modification des règles communautaires en faveur de TVA, et par conséquent, souligner notre disponibilité totale à trouver toutes les solutions permettant d'aboutir à un accord lors du dernier conseil Ecofin de l'année 2005", ajoute M. Sarkozy.
Les restaurateurs français réclament de longue date un taux de TVA égal à celui de la restauration rapide et collective, soit 5,5%. Cette promesse de Jacques Chirac fait face à un blocage au niveau européen. L'Allemagne a réitéré début novembre son refus d'entériner une liste européenne de services comme la restauration ou la rénovation de logement pouvant bénéficier d'un taux réduit de TVA dans l'UE.