Mais comme "le processus de négociation semble grippé", la France estime qu'il faut désormais et prioritairement répondre à l'objectif de ce cycle (de Doha, ndlr) dit du développement", a ajouté M. Bussereau, lors de la deuxième journée de la conférence "les paysans prennent la parole. Aussi, lors la conférence de Hong Kong à la mi-décembre, "la France est particulièrement favorable à l'adoption d'un paquet de mesures au bénéfice des pays en développement" qui pourrait être appelé "paquet développement".
Le ministre de l'Agriculture a souligné que "la France n'accepterait pas un accord global à l'OMC qui ne respecterait pas de façon intégrale" la réforme de la Politique agricole commune (PAC) adoptée en 2003. Une "remise en question" de la PAC reviendrait à "enfreindre de manière flagrante le mandat confié par les Etats membres (de l'Union Européenne) à la Commission" de Bruxelles, a ajouté M. Bussereau. Le gouvernement français conserve "quelques doutes sur le respect du mandat agricole, en particulier sur le volet accès au marché" et restera "extrêment vigilant sur ce point".