Les manifestants, des professeurs et des personnels non enseignants de l'éducation (TOS), au nombre d'une cinquantaine, ont été reçus par la direction de la DRAF, a-t-on appris auprès des syndicats qui appelaient à cette manifestation, le Snetap-FSU et le Sgen-CFDT. "Une réduction de 2 à 3% de la dotation globale horaire (DGH)" est prévue pour la rentrée 2006, ce qui entraînerait pour le Languedoc-Roussillon "la suppression de 6.000 à 7.000 heures et de 9 postes de fonctionnaires", selon la FSU. Le Languedoc-Roussillon compte 17 établissements agricoles publics allant de la 4ème aux licences "pro" totalisant 3.000 élèves. Cette décision entraînerait en outre "la suppression de 4 classes, la fermeture obligatoire de classes "gelées" cette année, ainsi que le plafonnement de certaines classes à 16 élèves", a ajouté le Snetap-FSU.
Les professeurs s'élèvent par ailleurs contre la rallonge budgétaire votée par le Sénat (15 millions d'euros) à l'enseignement agricole la semaine dernière et dont la FSU souhaite qu'une partie aille à l'enseignement public. Au niveau national, "500 élèves ont été refusés cette année et nous n'avons plus de dotation du ministère de l'Education pour donner des cours de français ou de langues étrangères, notamment aux jeunes d'origine étrangère", a expliqué à l'AFP une manifestante, Catherine Picque-Michel.