Interrogée sur l'offre de réduction des subventions agricoles européennes, jugée insuffisante par beaucoup, la ministre a répondu que "si on analyse les choses logiquement, on a retiré tout". "On se retrouve en sous-vêtements et on voudrait qu'on retire les sous-vêtements. Je dis non", a-t-elle ajouté lors d'une conférence de presse. "Il n'est pas question de faire des concessions sur les subventions agricoles", a renchéri le ministre de l'Agriculture, Dominique Bussereau. "Il n'y a pas de flexibilité possible sur l'offre du 28 octobre" par laquelle l'Union européenne a proposé de réduire de 35 à 60% ses subventions aux exportations agricoles. "Nous sommes à la limite de la limite de la limite", a-t-il réaffirmé.
Questionné sur la proposition du Brésil de réunir un sommet entre le G8 et les pays émergents l'année prochaine pour tenter de relancer les négociations, le ministre a estimé que "l'avenir du monde ne se décidait pas à huit même si le G8 est un élément important du dialogue". Tout en jugeant "hautement improbable" qu'un "accord global et équilibré" soit atteint à Hong Kong, Christine Lagarde a estimé que la conférence "serait un succès" si elle accouchait d'un "paquet développement" en faveur des pays les plus pauvres avec des mesures "immédiates" sur le coton.