"Le mémorandum français devait être déposé avant la fin janvier", a déclaré à l'AFP M. Bussereau, en marge de l'assemblée générale de la coopérative Senalia à Paris. Le prédécessseur de M. Bussereau, Hervé Gaymard, avait obtenu, lors de la réforme de la PAC (Politique agricole commune), intervenue à Luxembourg en 2003, que l'Union europénne mette en place une politique de gestion des crises agricoles, afin de maîtriser les éventuels mouvements erratiques des marchés. Mais, malgré une proposition de la Commission de Bruxelles en 2005, celle-ci n'a jamais vu le jour, faute d'accord entre les pays membres.
M. Bussereau, qui doit se rendre jeudi après-midi et vendredi matin à Berlin pour la "Semaine Verte" allemande, où il va rencontrer plusieurs de ses homologues européens, entend rallier de nombreux autres pays européeens au mémorandum français sur la gestion des crises, au besoin en l'amendant, pour obliger le Conseil des ministres européens de l'Agriculture à en débattre prochainement.
