Les responsables nationaux de la viticulture française qui entendent protester contre la baisse de leurs revenus, prévoient désormais un rassemblement à Nîmes, Montpellier ou Narbonne dans la première moitié de février, a-t-on précisé de même source. "Ce sera une manifestation de toute la viticulture française et non de tous les paysans", avait récemment indiqué Philippe Vergnes, président du syndicat des vignerons de l'Aude ajoutant que les viticulteurs avaient vu leurs revenus baisser de 35% en 2005. Lundi, le président de la Confédération des coopératives vinicoles de France (CCVF) Denis Verdier avait pour sa part indiqué que les viticulteurs du Languedoc-Roussillon avaient déposé quelque 3.500 dossiers de demande d'arrachage représentant une surface de 12.500 hectares de vignes. L'Aude est le plus concerné par ces arrachages avec une surface de près de 4.500 hectares contre 3.700 ha dans l'Hérault et plus de 2.300 ha dans le Gard.
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