Une centaine de viticulteurs occupaient le hall d'entrée de cet organisme, dans l'attente d'une réponse à un courrier sur leurs revendications, envoyé à la direction nationale de Viniflhor, regroupement de l'Onivins et d'Oniflhor (fruits-légumes, horticulture). Les viticulteurs dénoncent "le retard inacceptable" pris, selon eux, dans le paiement de ces primes. Au 16 octobre (bien octobre) "ces primes, mises en place il y a deux ans et demi, n'ont été payées qu'à hauteur de 20% seulement", selon Eric Barraud (FRSEA-Languedoc-Roussillon).
"Nous avons eu l'assurance d'une rencontre mardi entre d'une part, le cabinet du ministre et d'autre part, Jérôme Despey, vice-président de la commission viticole de la FNSEA et Nicolas Boudon, responsable de la viticulture aux Jeunes agriculteurs", a indiqué à l'AFP M. Philippe Jougla (FDSEA-Hérault). Cette rencontre portera sur les "questions budgétaires" de l'ex-Onivins qui, semble-t-il, "a des problèmes de trésorerie ou des problèmes de comptes de résultat", a ajouté M. Jougla. Selon lui, "l'ex-Onivins s'est engagé à payer des sommes pour lesquelles ils n'ont pas de budget ou pas d'affectation budgétaire immédiate" et le ministère "doit trouver des solutions de trésorerie". En outre, les dossiers seraient "incomplets" pour un millier d'hectares sur les 3.300 ha concernés par les primes de restructuration, selon la FRSEA qui a demandé à en obtenir la liste "pour vérifier que les pièces ne soient pas égarées".
